Les forces pro-Kadhafi reprenaient l'avantage en Libye, progressant vers l'Est à coups de bombardements, un mois après le début d'une révolte qui s'est transformée en guerre civile, sans que le G8 ne parvienne mardi à s'accorder sur une intervention militaire.
Les rebelles «n'ont plus d'espoir, désormais c'est une cause perdue pour eux», a assuré le colonel Mouammar Kadhafi dans un entretien au quotidien italien Il Giornale, refusant par avance toute négociation avec «les terroristes».
Pour les insurgés, il n'y a que «deux possibilités: se rendre ou fuir», a-t-il ajouté, promettant de ne pas tuer ceux qui se rendraient.
A Ajdabiya, noeud de communication stratégique et dernier verrou à 160 km au sud du fief de l'opposition à Benghazi, les insurgés ont essuyé des bombardements lundi et promettaient de résister en cas d'assaut.
Mardi, la ville était secouée par le bruit de détonations et de batteries anti-aériennes, selon des journalistes de l'AFP.
«Kadhafi marque des points», presse Juppé
Les grandes puissances réunies au sein du G8 à Paris n'ont pas pu se mettre d'accord sur une intervention militaire. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a reconnu mardi matin n'avoir «pas convaincu» ses partenaires sur cette question.
La France et le Royaume-Uni prônaient la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne ou des frappes aériennes ciblées pour affaiblir le potentiel militaire du colonel Kadhafi.
«Kadhafi marque des points», a regretté le ministre fra