Menu
Libération

Les rebelles libyens n'ont que deux possibilités: «se rendre ou fuir», menace Kadhafi

Article réservé aux abonnés
Les troupes loyales au colonel progressent vers l'Est. Le front se situe à Ajdabiya, dernier verrou avant Benghazi. La communauté internationale tergiverse sur une intervention militaire.
Azwa, 23 ans, entrepreneur qui a rejoint la rébellion, pose dans un bâtiment militaire brûlé, à Benghazi. (Finbarr O'Reilly / Reuters)
par
publié le 15 mars 2011 à 11h06
(mis à jour le 15 mars 2011 à 13h44)

Les forces pro-Kadhafi reprenaient l'avantage en Libye, progressant vers l'Est à coups de bombardements, un mois après le début d'une révolte qui s'est transformée en guerre civile, sans que le G8 ne parvienne mardi à s'accorder sur une intervention militaire.

-> A lire: notre décryptage, «La communauté internationale peut-elle oublier la Libye?»
Le reportage paru dans Libération ce matin: «A Zaouia, une guerre pour exterminer la rébellion» (zone abonnés).
-> Sur Twitter: notre sélection de comptes créés par l'opposition libyenne.

Les rebelles «n'ont plus d'espoir, désormais c'est une cause perdue pour eux», a assuré le colonel Mouammar Kadhafi dans un entretien au quotidien italien Il Giornale, refusant par avance toute négociation avec «les terroristes».

Pour les insurgés, il n'y a que «deux possibilités: se rendre ou fuir», a-t-il ajouté, promettant de ne pas tuer ceux qui se rendraient.

A Ajdabiya, noeud de communication stratégique et dernier verrou à 160 km au sud du fief de l'opposition à Benghazi, les insurgés ont essuyé des bombardements lundi et promettaient de résister en cas d'assaut.

Mardi, la ville était secouée par le bruit de détonations et de batteries anti-aériennes, selon des journalistes de l'AFP.

«Kadhafi marque des points», presse Juppé

Les grandes puissances réunies au sein du G8 à Paris n'ont pas pu se mettre d'accord sur une intervention militaire. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a reconnu mardi matin n'avoir «pas convaincu» ses partenaires sur cette question.

La France et le Royaume-Uni prônaient la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne ou des frappes aériennes ciblées pour affaiblir le potentiel militaire du colonel Kadhafi.

«Kadhafi marque des points», a regretté le ministre fra