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La France rapatrie ses universitaires et étudiants

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Ils sont environ 600 en poste ou échange au Japon. Un point sera fait au ministère demain pour recenser combien y sont encore et organiser leur retour.
publié le 16 mars 2011 à 18h36
(mis à jour le 16 mars 2011 à 19h15)

Ce n’est pas encore l’affolement mais il semble bien qu’il y ait urgence désormais. La France est décidée à faire rentrer tous les étudiants, universitaires et chercheurs présents au Japon, qui seraient environ 600.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a pris les choses en mains, annonçant aujourd'hui qu'elle réunissait demain rue Descartes les responsables des universités, grandes écoles et écoles d'ingénieurs, ainsi que des organismes de recherche pour «faire le point sur leur situation» et organiser leur retour.

Au ministère, on estime leur nombre à 600. La France a en effet 560 accords d'échanges entre des établissements du supérieur français et japonais. «Les étudiants français sont un peu plus de 500 par an, et les deux tiers sont là pour apprendre la langue», avait indiqué l'attaché de coopération universitaire de l'ambassade de France à Tokyo, interviewé en septembre dernier par l'agence d'informations AEF.

Mas pour l’instant, le ministère n’a pas une image précise de la situation. En fait, personne ne sait combien d’étudiants, et d’universitaires en général sont déjà rentrés en France, combien sont partis dans des pays voisins plus sûrs, voire combien sont coincés dans des zones touchées par le tsunami ou  par la  menace nucléaire.

Enquête pour recenser précisément tous les étudiants

L'Insa de Lyon et l'Ecole centrale de Lyon ont une collaboration avec l'université de Tohoku à Sendai, région ravagée par le tsunami. Avec le CNRS, ils participent même à un laboratoire