Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé mercredi sur son blog que «plusieurs pays arabes» étaient prêts à «une participation effective» à une opération militaire en Libye, ajoutant qu'il n'était «pas encore trop tard» pour intervenir.
«Seule la menace de l'emploi de la force peut arrêter Kadhafi. C'est en bombardant, avec les quelques dizaines d'avions et d'hélicoptères dont il dispose réellement, les positions de ses opposants que le dictateur libyen a renversé la balance», écrit le chef de la diplomatie française.
«Nous pouv(i)ons neutraliser ses moyens aériens par des frappes ciblées. C'est ce que la France et la Grande-Bretagne proposent depuis deux semaines», poursuit-il.
«A deux conditions: obtenir un mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies, seule source de droit international en matière d'usage de la force; agir non seulement avec le soutien mais aussi la participation effective de pays arabes. Cette deuxième condition est en voie d'être remplie: plusieurs pays arabes nous ont assuré qu'ils participeraient», ajoute-t-il.
En recevant ses homologues ministres des Affaires étrangères du G8, lundi et mardi à Paris, Alain Juppé avait reconnu qu’il n’avait pas réussi à les convaincre de soutenir une intervention militaire pour stopper l’avancée des troupes fidèles à Mouammar Kadhafi vers Benghazi, fief des rebelles.
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