Le régime libyen de Mouammar Kadhafi, fort de ses succès et déterminé à écraser la révolte, a continué mercredi de pilonner les insurgés dans l'Ouest et dans l'Est, se rapprochant de leur fief de Benghazi, alors que l'Occident peinait à agir.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a dit "espérer" un vote jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU sur une zone d'exclusion aérienne pour contrer l'avancée des forces gouvernementales contre les insurgés, estimant qu'il était "urgent" d'agir.
A New York, où nouvelles discussions consacrées à la Libye avaient lieu au Conseil de sécurité, le patron de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté "toutes les parties" à "accepter un cessez-le-feu immédiat", les violences ayant fait en un mois des centaines de morts et poussé 280.000 personnes à la fuite.
Entre-temps, la Maison Blanche a appelé les autorités libyennes à protéger les journalistes, quatre reporters du New York Times étant portés disparus dans le pays.
"Combats terrifiants"
Après avoir réussi à reprendre plusieurs villes ces derniers jours, les loyalistes ont bombardé par air et terre Ajdabiya, dernier verrou des rebelles à 160 km au sud de leur fief de Benghazi dans l'Est, selon des témoins. Au moins 26 personnes y ont été tuées depuis mardi, a déclaré un médecin.
Des soldats libyens célèbrent la prise de c