Menu
Libération

Les étudiants français au Japon bientôt de retour

Article réservé aux abonnés
publié le 17 mars 2011 à 20h33

Les quelque 600 étudiants et enseignants-chercheurs présents au Japon devraient être tous bientôt de retour en France, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Les craintes sont par ailleurs levées concernant le sort des 25 qui se trouvaient dans la région de Sendai lors du tsunami. Tous ont été localisés. La grande majorité ont quitté la région, sauf deux qui y seraient encore bloqués et deux autres qui hésiteraient à partir.

L'inquiétude principale concernait en effet les 25 de Sendai, la région la plus touchée. Tous sont des étudiants à l'exception de deux enseignants. La plupart, inscrits dans des établissements de Rennes, Toulouse et Lyon, sont venus étudier un an à l'université dans le cadre d'accords de partenariat.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse avait réuni cet après-midi les responsables des universités, des grandes écoles et des écoles d'ingénieurs «afin de faire le point» sur la situation de la communauté universitaire française au Japon. Il s'agissait aussi de préparer le retour de ces étudiants qui vont devoir reprendre leurs études en cours d'année. Leur réinscription va être facilitée. Et les Cnous -qui gèrent la politique sociale étudiante- sont mobilisés pour les aider à se réinstaller. Ils vont aussi aider les étudiants japonais de France, dont certains sont sans nouvelles de leurs proches.

Certains ont décidé de rester

En fait, «il est probable que les Français aient été moins de 600», selon le ministère. Le mois de mar