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dans le monde arabe

Arabie Saoudite: le roi annonce des mesures sociales et menace de répression

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Le roi d'Arabie Saoudite, Abdallah, à Casablanca le 22 janvier 2011. Il est rentré le 23 février en Arabie Saoudite, après trois mois à l'étranger, pour subir des opérations du dos. (AFP Azzouz Boukallouch)
publié le 18 mars 2011 à 13h49
(mis à jour le 18 mars 2011 à 17h13)
Plus de 30 manifestants tués par balle au Yémen, de nouvelles manifestations malgré l'interdiction à Bahreïn, menaces royales en Arabie Saoudite, début de mobilisation en Syrie,...
Traduction «Jour de rage collective dans le monde arabe»
-> Deux comptes Twitter à suivre pour plus d'informations sur les événements dans le monde arabe: celui de la journaliste égyptienne Mona el Tahawy (@monaeltahawy) et celui de Sultan al Qassemi (@SultaAlQassemi), journaliste basé à Dubaï.

-> Notre dossier «Monde arabe, l'appel de la liberté»

En Arabie Saoudite

Le roi Abdallah a annoncé un plan de subventions sociales massives, incluant des aides aux chômeurs et aux secteurs de l'habitat et de la santé, notamment une aide mensuelle aux chômeurs, la création de 60.000 emplois dans le domaine de la Défense et l'allocation de fonds pour la construction de logements.

Le roi a également décidé la création d'un comité de lutte contre la corruption.

Il a également assuré dans un discours télévisé que les forces de sécurité étaient prêtes à faire face à «tous ceux qui envisageraient de porter atteinte» au royaume.

Le discours du roi intervient alors que l'Arabie saoudite a envoyé des troupes pour aider à contenir la contestation chiite dans le royaume voisin de Bahreïn.

En Arabie Saoudite, de petites manifestations ont déjà éclaté dans l'est, où se concentre la minorité chiite. Mais un appel à manifester le 11 mars a échoué.

Un nouvel appel a été lancé sur Facebook pour une journée de protestations le 20 mars.

En Egypte

Place Tahrir, le 18 mars 2011 (Amr Dalsh / Reuters)

Plusieurs milliers de personnes manifestent place Tahrir, dans le centre du Caire, pour dire «non» aux amendements à la Constitution sur lesquels les Egyptiens se prononcent samedi lors d'un référendum.

«Le peuple veut une nouvelle Constitution», scandent les manifestants dans ce haut lieu de la con