L'Italie a accueilli "avec une grande satisfaction" la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) d'autoriser la présence de crucifix dans les classes des écoles publiques italiennes, par la voix de son ministre des Affaires étrangères.
"Aujourd'hui c'est le sentiment populaire de l'Europe qui a vaincu, parce que la décision (de la CEDH) se fait l'interprète avant tout de la voix des citoyens qui défendent leurs propres valeurs et leur propre identité", s'est réjoui Franco Frattini dans un communiqué.
Le ministre a également exprimé le souhait qu'après cette décision "l'Europe affronte avec le même courage le thème de la tolérance et de la liberté religieuse".
Liberté de culte
La CEDH a estimé vendredi que la présence d'un crucifix dans les classes des écoles publiques italiennes ne violait pas le droit à l'instruction, infirmant une décision de première instance condamnant l'Italie.
En novembre 2009, la CEDH avait jugé la présence de ce symbole religieux "contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions" et "au droit des enfants à la liberté de religion et de pensée".
Dans son arrêt définitif, rendu public à Strasbourg, la CEDH "conclut qu'en décidant de maintenir les crucifix dans les salles de classes de l'école publique fréquentée par les enfa