Le Japon a repris vendredi les opérations pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima, où la situation semblait s’être stabilisée une semaine après le séisme et le tsunami qui ont fait plus de 6.400 morts confirmés.
Le bilan du pire séisme jamais enregistré dans l’archipel va continuer à s’aggraver puisque plus de 10.000 personnes étaient officiellement portées disparues, a annoncé la police.
Malgré une mobilisation sans précédent de 80.000 soldats et secouristes, les espoirs de retrouver des survivants se sont quasiment évanouis, d’autant qu’une vague de froid affecte la zone dévastée.
Pour la première fois depuis le début de la crise, les experts ont noté une évolution encourageante à la centrale de Fukushima, dont quatre des six réacteurs ont été gravement endommagés par des explosions et des incendies.
«La situation reste très sérieuse à la centrale. Mais il n'y a pas eu d'aggravation significative depuis hier», a déclaré Graham Andrew, conseiller spécial du directeur général l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIAE). La situation «ne s'est pas détériorée, ce qui est positif. Mais il est toujours possible qu'elle empire», a-t-il précisé.
A la mi-journée, plusieurs camions citernes équipés de canon à eau ont recommencé à déverser des dizaines de tonnes d’eau sur le réacteur 3 afin d’empêcher les barres de combustible d’entrer en fusion et éviter ainsi un accident nucléaire majeur.
Ces opérations entamées jeudi ont eu «un e