Le 21 octobre 2010, il y a exactement cinq mois, Christian Estrosi, alors ministre de l’Industrie, s’est rendu en Libye. Au contraire d’Henri Guaino qui a passé, selon sa version, le nouvel an chez un ami diplomate, la visite de l’actuel maire de Nice était très officielle.
A l'issue de sa rencontre avec le ministre de l'industrie et des transports libyen, un accord de partenariat commercial a été signé entre les deux pays. Comme le précise la dépêche de l'agence Reuters de l'époque, selon Christian Estrosi, cela devait «conduire à une coopération stratégique dans les domaines du transport, de la santé, de la construction, des hydrocarbures et de l'énergie nucléaire civile». Joint par Libération.fr, le prédécesseur d'Eric Besson confirme qu'il était bien en Libye ce jour-là, pour principalement, selon lui, «livrer un Airbus à la compagnie Air Libya, avec une délégation de représentants de grandes entreprises françaises, notamment de Suez environnement, Thales, GDF-Suez, Airbus».
Pour le nucléaire, l'objectif pour la France est alors d'entamer des négociations préalables à une coopération. Cinq mois plus tard, Christian Estrosi insiste sur l'idée que «ce n'était qu'une étude. Nos groupes français étaient en concurrence avec d'autres grands groupes étrangers.»
A l'époque, avant les révoltes dans le monde arabe, la guerre contre la Libye et l'accident de la centra