Bombardements, tirs de missiles : depuis samedi, les armées française, britannique et américaine pilonnent le dispositif du colonel Kadhafi. Ce dernier promet de résister, mais ses forces ont subi des dommages importants.
Qui fait quoi ?
Samedi, vers 17 h 45, c’est l’aviation française qui a donné le coup d’envoi de l’opération «Aube de l’odyssée» en frappant avec succès une colonne de blindés près de Benghazi. De nouvelles frappes ont eu lieu, hier matin, dans la même zone. Selon le bilan donné par Reuters, 14 chars, 20 véhicules blindés de transport de troupes, deux camions équipés de lance-roquettes et des dizaines de pick-up ont été neutralisés. Hier, une quinzaine d’avions français ont de nouveau été engagés : des Rafale et des Mirage 2000. Mais, a indiqué le ministère de la Défense, ils n’auraient pas effectué de tirs.
Samedi soir, après les premiers raids français, les Américains et les Britanniques avaient pris le relais en ciblant le système de défense anti-aérienne de Kadhafi positionné le long du littoral, auxquels ils disent avoir porté des coups décisifs. Le commandement américain a assuré que la zone d’exclusion aérienne était en place. Autrement dit : les alliés ont la maîtrise du ciel. Hier, le ministère français de la Défense a assuré que les avions tricolores n’avaient rencontré aucune résistance durant leur mission dans le ciel libyen.
Des sites de défense anti-aérienne et des centres de communication libyens ont été bombardés près de Tripoli,