Alors que la situation est toujours extrêmement tendue à la centrale de Fukushima, la presse japonaise continue d'être très mesurée dans la manière de traiter l'information.
Nous recevons encore beaucoup de témoignages de lecteurs qui s'étonnent de la différence de traitement de l'information.
Dernier en date, ce mail, envoyé par Béatrice: «Je suis et je reste à Tokyo. Arrêtez d'entretenir une panique injustifiée, et venez voir par vous même comment on vit à Tokyo. Le nuage de panique lancé par la France et auquel vous contribuez (les médias, ndlr) fait le tour du monde , et pendant qu'on diffuse des nuages de conneries, on manque de matériel et de ce qui est nécessaire pour les gens du nord qui ont tout perdu. Vous (les médias en général), allumez des feux qui mobilisent aussi l'energie des gens restés sur place, comme moi, qui doivent constamment rassurer et justifier les proches qui sont en France. Et franchement, on a autre chose à faire.»
Pour vous faire votre propre idée, voici des éditions récentes de deux quotidiens: le Mainichi Shinbun, l'un des quotidien nationaux à plus haut tirage (3,9 millions rien que pour l'édition du matin, selon le Courrier international). Et le Nihon Keizai Shimbun, le journal économique du Japon qui est selon Courrier internationa