L'aviation israélienne a violemment bombardé lundi soir la bande de Gaza, en représailles à des tirs de projectiles, tandis que le Hamas se disait disposé à réinstaurer une trêve à condition qu'Israël «cesse son agression» contre le territoire palestinien.
Une première vague de raids aériens a visé un centre de la police du Hamas et des terrains d'entraînement de sa branche paramilitaire, les Brigades Ezzedine al-Qassam, dans le nord et l'est du territoire, ainsi qu'une usine de matériaux de construction et un atelier de métallurgie dans la périphérie de la ville de Gaza, selon des témoins et les services de sécurité du Hamas.
Les bombardements ont blessé dix-sept personnes, dont deux femmes (bien deux) et sept enfants, la plupart légèrement, a déclaré à l'AFP le porte-parole des services d'urgence dans la bande de Gaza, Adham Abou Selmiya.
L'aviation israélienne a ensuite bombardé au moins trois sites près de la ville de Khan Younès, au sud du territoire, sans faire de victime. Un raid a ciblé un groupe d'activistes palestiniens qui sont parvenus à s'enfuir, d'après des témoins, un autre un hangar appartenant à la municipalité de Khan Younès et le troisième un terrain vague. L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire dans l'immédiat.
Juste auparavant, le bras armé du Hamas avait fait savoir qu'il était prêt à remettre en vigueur un cessez-le-feu si Israël stoppait ses attaques. «Si l'ennemi stoppe l'escalade et son agression contre notre peuple, alors nou