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Côte-d'Ivoire: Laurent Gbagbo entre reddition et «tractations»

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Malgré les pressions, le président sortant s'accroche au pouvoir.
Des troupes fidèles à Alassane Ouattara, le 1er avril 2011 à Abidjan (© AFP Issouf Sanogo)
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publié le 5 avril 2011 à 6h55
(mis à jour le 5 avril 2011 à 23h08)
L'ESSENTIEL:
• Alors que son armée a demandé un cessez-le-feu, Laurent Gbagbo, retranché dans un bunker, joue les prolongations.
•Paris exige que le président ivoirien sortant signe un document de renonciation au pouvoir.

La France dit être intervenue aux côtés de l'opération de l'ONU (Onuci) pour neutraliser des armes lourdes de l'armée utilisées contre des populations civiles.

(Cliquez sur la carte pour l'agrandir.)

21h57. Les Nations unies estiment à "plusieurs centaines" le nombre de personnes qui ont péri dans des massacres la semaine dernière à Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire où a été découvert un charnier contenant 200 corps. La prise de la ville mardi dernier par les combattants favorables à Alassane Ouattara s'est accompagnée de massacres à grande échelle.

21h05. Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo déclare qu'il ne reconnaît pas la victoire de son rival, Alassane Ouattara, rejetant ainsi une demande de Paris et de l'ONU en ce sens, dans un entretien mardi avec un journaliste de la chaîne LCI enregistré à 19h30.

«Je ne reconnais pas la victoire de Ouattara. Pourquoi voulez-vous que je signe ça?» a déclaré Laurent Gbagbo. «Si je reconnaissais la victoire de Ouattara, ça se saurait», a-t-il ajouté. «Je trouve absolument ahurissant que la vie d'un pays se joue sur un coup de poker de capitales étrangè