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Libération
le récit de la journée de mercredi

Côte-d'Ivoire: les négociations sont dans l'impasse

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Côte-d'Ivoire: l'après-Gbagbodossier
Les forces de Ouattara sont parties «chercher» dans sa résidence le chef d'Etat sortant mais l'assaut a été un échec. La France «n'a pas participé» à l'opération.
Des forces de Ouattara, le 5 avril. (AFP)
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publié le 6 avril 2011 à 6h40
(mis à jour le 6 avril 2011 à 19h38)
L'ESSENTIEL:
•Les forces de Ouattara semblent avoir échoué à prendre le bunker de Gbagbo. La France n'a normalement pas participé à l'assaut.
•Les négociations sont dans l'impasse.
• Des tirs d'arme lourde ont été entendus dans la capitale, avant de cesser en début d'après-midi.
•Ouattara veut que Gbagbo signe un document de renonciation au pouvoir.
•Plusieurs manifestations pour protester contre l'intervention française se sont déroulées à Paris.

(Cliquez ici pour agrandir la carte.)

19h20L'Angola soutient Gbagbo. L'Angola considère toujours Laurent Gbagbo comme le "président élu" de Côte d'Ivoire, malgré les efforts pour lui faire céder le pouvoir à Alassane Ouattara, soutenu par la communauté internationale, déclare mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous nous rallions totalement derrière l'Union africaine mais nous pensons aussi que la Côte d'Ivoire devrait créer un gouvernement d'union nationale puisque Laurent Gbagbo a été élu constitutionnellement", déclare José-Maria Fernandes à une correspondante de l'AFP.

19h10. Info Libé.Tirs dans le quartier des Ambassades. La résidence de l'ambassadeur du Japon dans le quartier d'Abidjan a été forcée cet après-midi par des mercenaires libériens pro-Gbagbo qui, depuis, se sont installés sur son toit, et tirent sur les enceintes diplomatiques avoisinantes, notamment celle de l'Inde, selon une source diplomatique.

18h45.

La France n'aidera pas Ouattara pour déloger Gbagbo.

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, assure ce mercredi à Nîmes que la France n'interviendrait pas en Côte d'Ivoire si le président reconnu Alassane Ouattara faisait appel à elle pour déloger définitivement Laurent Gbagbo du bunker où il s'est retranché.

"Non, on n'irait pas, p