«J'ai gagné l'élection et je ne négocie pas mon départ. Je trouve absolument incroyable que le monde entier joue ce jeu de poker. Je ne comprends pas comment une dispute électorale en Côte-d'Ivoire a amené l'intervention directe de l'armée française. Je ne suis pas un kamikaze. J'aime la vie. Ma voix n'est pas celle d'un martyr, non, non, non. Je ne cherche pas la mort. Ce n'est pas mon objectif de mourir.»
Ainsi parlait Laurent Gbagbo, le 5 avril, sur la chaîne LCI. Les tirs ont repris ce matin, au Plateau autour du palais présidentiel comme sur la résidence présidentielle de Cocody. L'assaut final est donné par le camp Ouattara, sans le soutien de la France selon l'AFP. La porte-parole d'Alassane Ouattara indiquait à 11h16 que les troupes étaient entrées dans la résidence de Gbagbo pour le «capturer». Une information qui n'a pour le moment pas été vérifiée.
Le plus «incroyable», sans doute, c'est que Laurent Gbagbo, défait politiquement lors des élections et militairement ces derniers jours, a persisté jusqu'au bout. Au risque de finir, dans les annales, au rang du président le plus entêté que la terre africaine ait jamais porté.
«Centaine de morts»
De son côté le camp Ouattara se réjouit d