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Laurent Gbabo arrêté au douzième jour de la bataille d’Abidjan

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Capture d'écran de la TV ivoirienne pro-Ouattara de Laurent Gbagbo après son arrestation le 11 avril 2011. (© AFP photo AFP)
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publié le 11 avril 2011 à 17h44

«Le cauchemar est terminé» pour les Ivoiriens, a déclaré lundi Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, peu après l'arrestation de Laurent Gbagbo. A l'issue d'une offensive généralisée des forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par les moyens aériens et blindés des forces françaises et de la mission des Nations Unies, l'ancien président ivoirien «a été arrêté par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) et conduit à l'Hôtel du Golf (QG du camp Ouattara) par les FRCI», a indiqué l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Au pouvoir depuis 2000, Gbagbo était alors en compagnie de son épouse Simone, considérée comme une «dure» du régime, et son fils Michel, d'un premier mariage.

Cette arrestation, au douzième jour de la bataille d’Abidjan, intervient après une soirée et une journée de frappes menées par les hélicoptères de l’Onuci et de la force française Licorne, visant officiellement les armes lourdes du camp Gbagbo menaçant les civils, conformément à la résolution 1975 du conseil de sécurité de l’ONU. Dans la foulée de cette arrestation, Guillaume Soro a appelé au ralliement les forces armées fidèles à l’ex-chef d’Etat.

La force française Licorne et les troupes de la mission onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci) étaient «en soutien de l'opération», a indiqué pour sa part une source au ministère français de la Défense. Mais les soldats français n'auraient «pas participé à l'arrestation», précis