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Libération

Les réactions en France et à l'étranger

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Côte-d'Ivoire: l'après-Gbagbodossier
Elles naviguent entre satisfaction, appels à traiter Gbagbo avec dignité, prudence à l'égard de Ouattara et doutes sur la non-participation de Licorne à l'arrestation.
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publié le 11 avril 2011 à 19h37

En France

Au sein de la classe politique française, c'est Claude Guéant qui a dégainé le premier. Le ministre de l'Intérieur juge que l'arrestation de Gbagbo va permettre au pays de «connaître la paix et un regain d'essor économique». «Il le mérite», ajoute-t-il.

Très prompt également, le chef de file des députés socialistes Jean-Marc Ayrault appelle Ouattara à être «le garant de la paix civile». De leur côté, les sénateurs socialistes ont appris «avec satisfaction» l'arrestation en Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo, «dont la défaite électorale a été reconnue par l'ensemble de la communauté internationale».

Certaines voix, au sein de la classe politique française, prennent leurs distances avec l'attitude de la France durant le conflit. Au Parti socialiste, Julien Dray estime que «le gouvernement a pris la responsabilité de choisir un camp contre un autre, au lieu de défendre le droit.» Il pointe ainsi les doutes concernant les exactions qu'aurait commises le camp Ouattara. De même pour Gaëtan Gorce: «La France doit sans attendre exiger que toute la lumière soit faite sur les événements ayant fait des victimes civiles et prendre ses distances avec M. Ouattara.»

De son côté, le député PS François Lamy «prend acte» des affirmations du gouvernement. «Néanmoins des questions subsistent. Il appartiendra au prés