Les éditorialistes mettent l’accent mardi sur les défis qui attendent le président ivoirien Alassane Ouattara après la chute de son rival Laurent Gbagbo et s’interrogent sur les conséquences de l’intervention militaire directe de la France, ex-pouvoir colonial.
«Ouattara a peut-être gagné mais sa victoire hier montre les faiblesses du président élu il y a quatre mois», relève François Sergent dans Libération. «Ce n'est pas lui qui a finalement délogé et fait plier son rival, Laurent Gbagbo, mais les forces de l'ONU menées par l'armée de l'ancien colonisateur.» L'intégralité de l'édito à lire ici.
«Le pire, une guerre civile sans frein, a sans doute été évité», estime Laurent Marchand dans Ouest France. «Le plus difficile commence pourtant: la pacification.» «Gbagbo a été arrêté. Si cette issue ne peut que réjouir puisque potentiellement synonyme de fin de massacres et de terreurs pour les populations, il est permis de s'inquiéter des conséquences de l'intervention militaire directe de la France», énonce Pierre Bastien dans La Marseillaise.
«Le cauchemar est terminé. On voudrait tellement croire cette affirmation de l'ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Sor