Avec les députés Christophe Caresche, Jean-Paul Chanteguet et le porte-parole du pôle écologique du PS, Géraud Guibert, Aurélie Filippetti a mis en ligne un site d’informations et d’échanges sur la question du nucléaire (1).
Quel est l’objectif de ce site internet, à qui s’adresse-t-il ?
L’idée est de poursuivre le débat sur la politique nucléaire de la France. Nous voulons en faire un outil de dialogue, de débats et d’informations à destination des sympathisants PS. Tous les militants du parti pourront s’exprimer. Ils participeront ainsi à la mue du PS sur l’énergie et le nucléaire. Le site vivra et sera alimenté pendant toute la campagne présidentielle.
Comment allez-vous utiliser les différentes contributions ?
Des débats ont lieu dans les fédérations régionales jusqu’à fin mai. La convention nationale sera l’occasion de faire une première analyse. L’essentiel est que tout le monde s’approprie le débat. Nous devons causer avec les écologistes, qui participeront sûrement au forum de discussion. Si nous gagnons en 2012, nous serons amenés à gouverner avec Europe Ecologie-les Verts. Ce débat est la meilleure chose à faire en vue d’une alliance avec eux.
Est-ce qu’une position du PS se dégage sur la question du nucléaire ?
La vision du parti a changé. Les différentes sensibilités travaillent dans le même sens. Martine Aubry et Harlem Désir ont pris des positions personnelles pour la sortie du nucléaire. Je pense que les militants ont envie de ça. Fukushima a révélé une prise de conscience. C’est la fin d’une croyance, celle que le nucléaire peut régler le problème énergétique de la planète avec un risque considéré comme minime. Le risque est exceptionnel mais exceptio