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Repères. Syrie. Répression

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publié le 16 avril 2011 à 0h00

Bachar al-Assad

Cet ophtalmologue entre en politique en 1994 à la mort de son frère Bassel. Il arrive au pouvoir en 2000 à la mort de son père, Hafez al-Assad. Après une timide période de libéralisation, il fait arrêter des dizaines d’intellectuels et maintient la loi sur l’état d’urgence, en vigueur depuis 1963. Cette loi et l’avidité de son entourage cristallisent les critiques des manifestants, qui défilent depuis le 15 mars.

200

C'est le nombre de morts en Syrie depuis le 15 mars, selon un bilan provisoire établi vendredi par Amnesty International.

Le 2 février 1982, la population de Hama, ville du centre-est de la Syrie à majorité sunnite, se soulève contre le pouvoir, à l'instigation des Frères musulmans, pour protester contre l'arrestation d'imams fondamentalistes. Hafez al-Assad, père de l'actuel président, ordonne une répression sanglante, faisant entre 15 000 et 25 000 morts. La ville a été bombardée pendant un mois et de véritables massacres ont été commis.

«Nous pensons qu’il y a des informations crédibles sur le fait que l’Iran aide la Syrie à réprimer les manifestants, et c’est vraiment inquiétant.»

Mark Toner porte-parole du département d’Etat américain, jeudi

Khaled Sid Mohand, collaborateur régulier de France Culture et journaliste indépendant, est détenu depuis samedi en Syrie, selon le Monde et Reporters sans Frontière. La direction de Radio France a demandé sa libératio