Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, actuellement aux prises avec plusieurs procédures pénales dont le délicat procès Rubygate, a lancé dimanche aux juges qu'ils «ne parviendront pas à se débarrasser» de lui.
«Il n'y a aucun crépuscule du berlusconisme», a-t-il lancé lors d'un meeting de soutien à Letizia Moratti, maire sortante de Milan (nord) et candidate aux municipales de la mi-mai.
«Je prends les paris: ils ne réussiront pas à se débarrasser de moi, même pas cette fois-ci», a indiqué Berlusconi à l'adresse du parquet de Milan, en affirmant que «toutes les accusations à (mon) encontre sont inexistantes». «Je l'ai juré sur mes cinq enfants et mes petits-enfants adorés», a-t-il ajouté.
Il a de nouveau accusé les procureurs d'être marqués à gauche et de vouloir le renverser. «Il n'y a pas un seul des faits parmi ceux que me reproche la cellule rouge des procureurs de Milan qui soit proche de la réalité», a affirmé Berlusconi. «Par chance, quand les procureurs m'accusent, ensuite les juges reconnaissent qu'il n'y a pas lieu de me poursuivre», a-t-il dit.
Le chef du gouvernement s'en est également pris à son ex-allié à droite, le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini, en affirmant que ce dernier aurait «scellé un pacte de scélérat avec les juges» pour que ceux-ci le «protègent et poursuivent» Berlusconi et qu'en échange aucune réforme de la justice défavorable aux procureu