Dernière minute: la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a condamné mercredi l'utilisation de bombes à sous-munitions par le régime libyen, évoquant "des crimes internationaux".
Les rebelles qui contrôlent la ville libyenne assiégée de Misrata ont demandé pour la première fois l'intervention de troupes occidentales au sol pour les secourir, au moment où Seif al-Islam, fils de Mouammar Kadhafi, s'est dit assuré de la victoire du régime.
Nouri Abdallah Abdoullati, l'un des chefs insurgés dans cette ville à 200 km à l'est de Tripoli, a indiqué mardi soir à la presse que les rebelles demandaient l'envoi de soldats français et britanniques sur la base de principes "humanitaires".
"Auparavant, nous demandions qu'il n'y ait aucune interférence étrangère, mais c'était avant que Kadhafi utilise des roquettes Grad et des avions. Désormais, il s'agit d'une situation de vie ou de mort", a-t-il déclaré.
La ville assiégée était toujours le théâtre d'intenses combats, les loyalistes contre-attaquant et prenant des ambulances pour cible, selon un photographe de l'AFP.
Seif al-Islam s'est dit "très optimiste" et sûr que le régime allait l'emporter. "Nous allons vaincre", a-t-il déclaré lors d'une émission télévisée sur sa chaîne Allibya, assurant que "la situation évolue chaque jour en (notre) faveur".
Un mois après le début de l'intervention de la coalition internationale, le 19 mars, le conflit se