Sanaa a connu vendredi le plus gros rassemblement depuis le début des manifestations anti-régime en janvier pour demander le départ immédiat du président Ali Abdallah Saleh, qui a réaffirmé son attachement à sa «légitimité constitutionnelle».
Selon le correspondant de l'AFP, la foule s'étendait sur environ quatre kilomètres dans le centre de la capitale en ce «vendredi de la dernière chance». Mais des responsables du mouvement de contestation ont d'ores et déjà appelé à une grève générale samedi.
A quelques kilomètres de là, les partisans du président ont organisé une marche pour un «vendredi de la réconciliation».
Des forces de l'armée et de la police étaient déployées en nombre pour empêcher des heurts entre les deux camps.
Saleh ne lâche rien
Au pouvoir depuis 32 ans, M. Saleh s'est adressé à ses partisans répétant qu'il ne lâcherait pas le pouvoir avant l'expiration de son mandat en 2013.
«Nous insistons sur notre attachement à la légitimité constitutionnelle, par loyauté envers notre peuple, car nous refusons catégoriquement les tentatives de coups d'Etat contre la liberté, la démocratie et le pluralisme politique», a-t-il dit, répondant à une proposition de sortie de crise des monarchies du Golfe prévoyant sa démission.
«Nous accueillons favorablement l'initiative des ministres du Conseil de coopération du Golfe avec laquelle nous allons coopérer de manière positive, dans le cadre de la Constitution», a-t-il insisté, ajoutant: «Qu