Près de 40 personnes ont été tuées par les forces de sécurité, qui ont tiré sur des manifestations, dans plusieurs villes.
Au moins 15 personnes ont été tuées dans deux localité de la province de Deraa. Neuf autres ont été tuées à Douma, à 15 km au nord de Damas.
Dans des villes de la banlieue proche de Damas, deux personnes ont péri à Barzeh, une à Harasta et trois à Maadamiya. Deux autres personnes sont mortes à Hama, deux à Lattaquié, le principal port du pays, et quatre dans la ville de Homs.
Des dizaines de personnes ont été également blessées par les tirs de police, dans plusieurs villes.
C'est l'une des journées les plus sanglantes depuis le début du mouvement, le 15 mars. C'est aussi l'une des plus fortes en terme de mobilisation.
Sur le plan politique, un regroupement de 14 comités locaux précise ses revendications, dans son premier communiqué.
Malgré les quelques concessions du régime, des appels à manifester avaient été réitérés sur Facebook pour le sixième vendredi consécutif. Le contexte, à lire ici.
Plusieurs manifestations sont parties après la prière, à travers le pays. Au total, ce sont des dizaines de milliers de Syriens qui sont descendus dans la rue.
Les manifestations semblent en effet encore s'être amplifiées, par rapport aux vendredis précédents.
Entre 5000 et 6000 personnes ont défilé à Qamishli, dans le nord-est, où se concentre la minorité kurde.