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Libération
Récit

La famille palestinienne se ressoude au Caire

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Le Hamas et le Fatah ont signé, mercredi, un accord parrainé par le nouveau pouvoir égyptien.
publié le 29 avril 2011 à 0h00

Réconcilier les frères ennemis palestiniens. De longues années, Hosni Moubarak s’y est cassé les dents. Pas ses successeurs. L’accord entre le Hamas et le Fatah, conclu à la surprise générale mercredi au Caire, fait jubiler les Egyptiens, qui signent là le premier succès de la nouvelle orientation de leur politique internationale. Joviaux, les délégués des deux factions rivales ont annoncé avoir surmonté toutes leurs divergences, y compris sur l’unification de leurs forces de sécurité.

Après plus d’un an et demi de blocage complet, l’accord prévoit notamment la formation d’un gouvernement de transition, en attendant la tenue d’élections d’ici à la fin de l’année. Un scrutin simultané, regroupant présidentielle, législatives et élections au Conseil national palestinien, le parlement interne de l’OLP. Il inclut également la libération de prisonniers politiques détenus par l’Autorité palestinienne. L’ensemble des mouvements palestiniens doit se réunir au Caire dans les prochains jours afin d’avaliser cet accord, qui pourrait marquer un tournant au Proche-Orient et secouer un processus de paix totalement paralysé depuis septembre 2010, date du refus d’Israël de proroger un moratoire sur la colonisation.

Rodomontades. La composition du futur gouvernement reste à déterminer. En raison du maintien du Hamas sur la liste des organisations considérées comme terroristes par les Etats-Unis et l'Union européenne, aucun membre du mouvement islamiste ne devrait figurer parmi