Près de deux ans après l'accident de l'Airbus d'Air France au large du Brésil, le mystère entourant cette catastrophe, qui a fait 228 morts, va peut-être être levé grâce au repêchage des deux boîtes noires de l'appareil par les enquêteurs français.
La seconde boîte noire de l'A330 de la compagnie française, qui s'était abîmé dans l'Atlantique sud le 1er juin 2009, a en effet été à son tour repêchée lundi soir, a annoncé mardi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique.
«L'enregistreur phonique - Cockpit Voice Recorder (CVR) - a été localisé et identifié par l'équipe d'enquête à 21h50 GMT (23h50 heure de Paris) lundi 2 mai. Il a été remonté par le robot Remora 6000 à bord du navire Ile de Sein à 02H40 GMT (04H40 heure de Paris) ce matin, mardi 3 mai», indique l'organisme français dans un communiqué.
Les enquêteurs, lancés dans des investigations hors normes depuis 23 mois (35 millions d'euros ont été dépensés, un record pour la France), avaient déjà annoncé dimanche avoir repêché le module mémoire de la première boîte noire, dit Flight Data Recorder (FDR), l'enregistreur de paramètres du vol.
«La (seconde) boîte noire est entière. Le châssis, le module et même le cylindre de balise sont là. Globalement, l'aspect extérieur du boîtier est correct, en bon état», a commenté le direc