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Libération

A Paris, un parfum d’union sacrée

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Ben Laden: Al-Qaeda décapitéedossier
Nicolas Sarkozy a réaffirmé hier l’engagement du pays contre le terrorisme. Le PS, quant à lui, se fait discret.
publié le 4 mai 2011 à 0h00

Hier, à Orly, devant les cercueils des huit victimes françaises de l'attentat de Marrakech, Nicolas Sarkozy en a pris «l'engagement» : «La France ne laissera pas ce crime impuni.» Cela prendra peut-être «des mois, des années», a-t-il promis, mais «la France n'oubliera rien». Et, au bout du compte, «les terroristes perdront».

«Châtiés».«Face au terrorisme, il n'y a pas d'autre attitude : il ne faut jamais céder», a martelé le chef de l'Etat, qui ne pouvait manquer, à l'occasion du rapatriement des corps, d'avoir «une pensée pour les victimes du 11 Septembre, dont les instigateurs viennent d'être châtiés». Et puisqu'à Marrakech, «c'est la France, avec huit morts et neufs blessés», qui «paie le plus lourd tribut à la haine», elle se doit plus que jamais de participer «au combat contre le terrorisme» qui «ne relève pas de la responsabilité d'un seul pays».

«Les terroristes, a ajouté le Président, savent désormais qu'ils n'auront aucun répit, nulle part, jamais. Où qu'ils se trouvent, où qu'ils se cachent, ils seront recherchés, suivis à la trace, débusqués par tous les moyens et ils auront à rendre compte de leurs crimes.»

L’affaire est donc entendue : pour la France, l’élimination de Ben Laden doit être l’occasion de resserrer les rangs avec les démocraties en général et les Etats-Unis en particulier dans la lutte contre le terrorisme. Une position