Wanted : candidat expérimenté avec un «visage neuf», physique agréable, bon orateur, charismatique, chrétien, marié avec enfants, sans divorces ni maîtresses cachées, solide conservateur sans casseroles… Tel est à peu près le profil du candidat idéal qu’il faudrait au Parti républicain pour tenter de battre Barack Obama à la prochaine élection présidentielle prévue le 6 novembre 2012. Ce qui explique assez aisément que le Grand Old Party ait encore du mal à dénicher la perle…
A près de dix-huit mois de l'échéance, le paddock des candidats républicains commence tout juste à se remplir et on n'y discerne pas encore vraiment «le» challenger qui ferait trembler Obama. Un premier poids lourd compte se déclarer ce mercredi, Newt Gingrich, mais il est loin de passer dans le moule du candidat parfait. Agé de 67 ans, Gingrich a pour lui l'expérience et la notoriété : il fut l'artisan de la reconquête républicaine de la Chambre des représentants en 1994, où il poussa la joute avec Bill Clinton au point de mettre le gouvernement en défaut de paiement en 1995 et 1996. Pour corriger son image rétro, Gingrich compte annoncer sa candidature via Facebook et Twitter, où déjà 1,3 million d'internautes le suivent. Mais Gingrich s'élance avec un handicap encore majeur pour l'électorat républicain (le sujet faisait la une du New York Times hier) : il en est à son troisième mariage et trompait même sa femme au moment où il dénonçait les écarts de conduite de Clinton…
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