Menu
Libération

Les Syriennes au cœur du «vendredi des femmes libres»

Article réservé aux abonnés
Rassemblement de femmes à Banias, le 16 avril 2011, contre les tensions ethniques qui ont éclaté dans cette ville, au début du soulèvement. (Reuters)
publié le 13 mai 2011 à 17h37
(mis à jour le 14 juin 2011 à 12h54)

Pour le neuvième vendredi consécutif, les Syriens étaient appelés à descendre dans la rue. Après le «vendredi saint», celui «de la colère», celui «du défi», cette journée a été baptisée le «vendredi des femmes libres».

«Le 13 mai nous manifesterons pour la dignité de nos sœurs détenues», écrivait la page Facebook «The Syrian revolution 2011», principal site à lancer les mots d'ordre de la contestation.

Parmi les «sœurs détenues» mises en avant, Tal Al-Mallouhi. Cette blogueuse de 19 ans, arrêtée fin 2009, a été condamnée en février à cinq ans de prison par

la Haute cour de Sûreté de l'Etat. Le régime l'accuse d'avoir travaillé pour la CIA.

Pour Reporters sans frontières, «c'est une étudiante ordinaire qui partageait tout simplement sa vision de la société sur son blog». Elle écrivait principalement à propos des Palestiniens et avait adressé une lettre à Obama à ce propos.

Ci-dessus, l'image du profil Facebook «The Syrian revolution 2011». Tal Al-Mallouhi est la jeune femme qui porte une casquette.

Journaliste et militante des droits de l'homme, Dana Al-Jawabra (vignette du bas) a été arrêtée à Damas, le 16 mars, lors d'une des premières manifestations. Une centaine de personnes, surtout des femmes, s'était rassemblée devant le ministère de l'Intérieur pour demander la libération des prisonniers politiques. Relâchée mi-avril, D