L'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York a fait le bonheur des tabloïds. Pour la une de son édition dominicale, le quotidien new-yorkais The Daily News a choisi un portrait du chef du Fonds monétaire international tirant la langue, barré d'un «Le perv» («Le pervers») en gros caractères blancs sur fond noir.
Son concurrent The New York Post décrit, lui, «l'arrogance pompeuse» de DSK qui lui aurait valu de passer la journée de dimanche assis sur un banc en bois d'un commissariat de Harlem. Le quotidien affirme que le bureau du procureur chargé de l'affaire s'inquiète de l'absence de traité d'extradition entre les Etats-Unis et la France, rappelant le précédent Roman Polanski. Le journal décrit la femme de chambre comme une «Africaine travailleuse et très sympathique», mariée et mère d'une fille de 16 ans.
«Espoirs». Le quotidien américain de référence The New York Times évoque de son côté «le choc, l'indignation, l'incrédulité et l'embarras» provoqués par l'arrestation du directeur général du FMI. «Quelle que soit son issue, elle a fait exploser ses espoirs politiques […] et détruit sa carrière au Fonds monétaire international», écrivent les correspondants du journal à Paris. Selon eux, les affaires extraconjuguales de DSK n'étaient un secret pour personne. «Mais son inculpation pour tentative de viol est d'une tout autre envergure, même en Europe où les électeurs se montrent plus indul