Quatre Français, employés d'une société privée de sécurité, détenus depuis la mort de leur patron, le 11 mai à Benghazi, et soupçonnés d'espionnage pour le compte du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont été libérés et reconduits samedi en Egypte.
C'est le ministère des Affaires étrangères qui l'annonce dans un communiqué: «Les quatre ressortissants français détenus à Benghazi depuis le 11 mai 2011 ont bénéficié de notre protection consulaire depuis leur arrestation. C'est dans ce contexte que nous avons été informés de la décision des autorités libyennes de les libérer.» «Ils ont été reconduits ce jour vers l'Egypte où ils ont été pris en charge par nos autorités consulaires», a précisé le Quai d'Orsay.
La rébellion libyenne avait annoncé vendredi leur expulsion prochaine. «La justice libyenne (rebelle) n'a pas l'intention de les juger», avait précisé une source libyenne proche du dossier, ajoutant: «Nous voulons les expulser et qu'ils ne reviennent plus. L'important était de les empêcher de nuire».
Les quatre hommes travaillent pour la société privée de sécurité Secopex (basée à Carcassonne, dans le sud-ouest de la France). Leur patron, l'ancien sous-officier parachutiste d'infanterie de marine, Pierre Marziali, a été tué lors de leur arrestation, survenue alors que les hommes sortaient d'un restaurant, d'après la Secopex.
Sel