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Processus de paix: le discours sans concessions de Netanyahou devant le Congrès américain

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain, le 24 mai 2011. (AFP Saul Loeb)
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publié le 25 mai 2011 à 7h23
(mis à jour le 25 mai 2011 à 7h41)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, acclamé par le Congrès américain, a prononcé mardi un discours sans concessions pour le processus de paix, même s'il a promis que son pays saurait se montrer «généreux» pour les frontières d'un futur Etat palestinien.

Les Palestiniens ont immédiatement réagi en accusant M. Netanyahou «d'ajouter des obstacles à la paix», selon le porte-parole du président Mahmoud Abbas.

«Israël sera généreux quant à la taille de l'Etat palestinien mais nous serons très fermes quand il s'agira du tracé de la frontière. C'est un principe important», a assuré le chef du gouvernement israélien aux élus américains, tout en réitérant son refus d'un retour aux lignes qui prévalaient avant la guerre des Six jours en 1967.

«Nous reconnaissons qu'un Etat palestinien doit être suffisamment grand pour être viable, indépendant et prospère», a déclaré M. Netanyahou, dont le discours a été brièvement interrompu par une manifestante hostile aux colonies.

Mais il a répété que son pays n'accepterait pas de revenir aux frontières de 1967, qu'il a qualifiées «d'indéfendables».

Prêt à «des compromis douloureux»