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Ben Ali dit avoir été contraint au départ «par la ruse»

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Zine El-Abidine Ben Ali devant le parlement tunisien le 12 novembre 2009. (AFP Fethi Belaid)
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publié le 20 juin 2011 à 10h07
(mis à jour le 20 juin 2011 à 14h51)

Le procès de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali s'est ouvert ce lundi à Tunis. L'accusé, qui avait contesté par avance les accusations portées contre lui, n'est pas présent: il est toujours réfugié en Arabie Saoudite, où il a fui le 14 janvier.

Une certaine confusion a précédé l'arrivée des magistrats dans la salle bondée et surchauffée de la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Un homme qui criait sa colère a dû être évacué.

-> Suivre le procès sur Twitter avec le mot-clé #ZABAtrial et via le compte @Tunisia_Live, qui poste aussi des photos depuis le palais de justice :

Plusieurs journaux ont qualifié ce procès «d'historique» lundi. «Pour la première fois de notre longue histoire un président mû en dictateur, prédateur et sanguinaire sera jugé», écrivait ainsi Tunis-Hebdo.

-> Voir la une du quotidien tunisien La Presse.

Une cinquantaine de personnes étaient rassemblées devant le palais de justice, certaines favorables au procès, d'autres déplorant que l'ex-homme fort de la Tunisie, réfugié en Arabie saoudite depuis le 14 janvier, ne soit pas sur le banc des accusés.

La défense demande le report du procès

Après la lecture de l'acte d'accusation, la défense a demandé le report du procès, pour donner aux cinq avocats commis d'office le temps de préparer leur défense. Maître Abdesattar Massoudi a estimé que la Cour aurait dû faire preuve de plus de «diplomatie» pour inviter l'ex-président à se présenter devant elle.

C'est la première d'une longue une série d'actions en justice intentées contre l'ancien homme fort de la Tunisie.

Dans ce premier volet des actions contre lui, Ben Ali et