Le Sud-Coréen Ban Ki-moon, 67 ans, a été réélu mardi par l’Assemblée générale de l’ONU pour un deuxième mandat de cinq ans aux fonctions de secrétaire général des Nations unies.
Son élection était quasi-certaine, Ban Ki-moon n’ayant pas de rival déclaré. Il avait en outre reçu vendredi le soutien des quinze pays du Conseil de sécurité. Les 192 Etats membres ont voté par acclamation.
«Il n'y a jamais eu aucun doute», a déclaré un ambassadeur aux Nations unies. «Il se peut qu'il ne soit pas le favori de tous, mais personne n'a de raison de l'empêcher» d'être réélu, a-t-il ajouté. Alors qu'il était applaudi, Ban Ki-moon, tout sourire, s'est incliné devant la salle remplie d'ambassadeurs et de diplomates. Son mandat actuel s'achève le 31 décembre 2011. Son deuxième mandat va donc courir du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016. Il avait l'assurance de sa réélection depuis plusieurs mois déjà.
«Je suis fier de tout ce que nous avons fait ensemble, même si je suis conscient des formidables défis qui nous attendent», avait-il reconnu le 17 juin depuis Brasilia. «Je suis motivé et préparé à continuer à travailler avec les Etats membres».
Ban Ki-moon n’a pas le charisme de son prédécesseur Kofi Annan, mais ce bourreau de travail a retrouvé un certain lustre avec ses positions courageuses pendant le printemps arabe. Il a critiqué le président syrien Bachar al-Assad au point que ce dernier ne veut plus le prendre au téléphone. Il n’a pas ménagé non plus s