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interview

Flottille de la liberté: «Nous faisons ce que les autorités devraient faire»

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Avant le départ de deux bateaux français qui vont participer à la flottille pour briser le blocus de Gaza, Claude Léostic, porte-parole du mouvement, se dit confiante.
publié le 22 juin 2011 à 11h29
(mis à jour le 22 juin 2011 à 14h22)

Deux bateaux français vont participer à la «flottille de la liberté» pour briser le blocus de Gaza, un an après l'assaut israélien qui avait fait neuf morts contre un navire turque.

Des militants de la cause palestinienne mais aussi des universitaires seront du voyage. Claude Léostic, porte-parole du mouvement, se dit confiante avant le départ.

A quelques jours du départ, comment pensez-vous que va se dérouler le voyage?

Nous voulons qu'il se déroule très bien et très calmement. Notre initiative est pacifique, non-violente. Malheureusement l'expérience a prouvé que les autorités israéliennes pouvaient mal réagir. Depuis le début de l'annonce de la seconde flottille, elles soufflent le chaud et le froid. Parfois on a l'impression que l'on pourra passer, d'autres que c'est absolument hors de question. Nous, nous sommes des parents, des grands parents, nous avons des responsabilités et nous ne pouvons pas céder à l'intimidation.

Qui compose la flotte?


Une douzaine de bateaux devraient partir avec à leur bord plus d'une vingtaine de nationalités différentes. Il y a un bâteau américain, un canadien ou encore un espagnol. Il y aura aussi des Turcs répartis sur différents navires car leur embarcation a été interdite cette année après une campagne scandaleuse de dénigrement.

Etes-vous satisfaite de la manière dont se sont déroulées les préparations?

Pour l'instant,