Menu
Libération

Partira, partira pas ? La flottille pour Gaza encalminée à Athènes

Article réservé aux abonnés
La présentation de la Flottille pour Gaza, lundi matin à Athènes. (Photo Quentin Girard)
publié le 27 juin 2011 à 14h58
(mis à jour le 27 juin 2011 à 17h22)

La conférence de presse va bientôt débuter, à midi, sous la lumière blafarde des néons d’une salle un peu triste du centre d’Athènes. La plupart des représentants des bateaux participants sont là. 22 nationalités au total. La presse, aussi, est présente en nombre.

Malgré une grande bâche bleue affichée au mur avec un navire noir voguant sous le soleil rouge et des dessins d’enfants souhaitant bonne chance, le départ est encore loin. Alors qu’il devait avoir lieu mardi, il a été repoussé à jeudi ou vendrdi, au mieux. La plupart des embarcations partiront de Corfou.

Les syndicats grecs ont appelé à nouveau à deux jours de grève générale, les 28 et 29 juin. Les dockers auraient tout de même promis de charger l'aide humanitaire sur les cargos, mais cela prendra plus de temps. De toute façon, il n'est même pas certain qu'il y ait bien un départ. A mes côtés, avant le début de la conférence, le député européen espagnol Willy Meyer n'est ainsi pas forcément très optimiste: «Je pense qu'Israël met beaucoup de pression sur le gouvernement grec et il est possible que nous n'ayons pas le droit de partir. Pour moi, il y a trois possibilités: la première, nous restons à Athènes, la seconde, nous sortons du port et ils nous ramènent ou, la troisième, avec de la chance, nous allons dans les eaux internationales.»

«Laissez-nous naviguer»

Des pancartes « Stop the israeli blockade», des choristes qui entonnent un chant en anglais « Laissez-nous naviguer pour Gaza », et la conférence peut enfi