L'une des porte-parole du comité français pour Gaza, Claude Léostic, s'est voulue une nouvelle fois optimiste lors d'une réunion du groupe des passagers ce jeudi matin: «Nous partirons de toute façon, quels que soient les obstacles».
Jeudi matin, deux jours après le départ initialement prévu mardi, la «flottille de la liberté» qui voulait voguer vers Gaza est toujours en cale sèche à Athènes. «Nous devons attendre la réparation du bateau grec [saboté lundi, ndlr], elle est retardée par la grève générale, cela ne sera pas avant samedi».
Les obstacles s'accumulent. Le bateau américain a reçu une interdiction officielle de départ par les autorités portuaires. Ils ont invité les médias ce jeudi après-midi à visiter leur embarcation pour montrer qu'elle était en parfait état. L'Espagnol aurait lui aussi des problèmes de papiers, tandis que la délégation irlandaise a annoncé à Dublin que leur navire, la Saoirse (liberté), avait été victime d'un «sabotage professionnel» dans le port turc de Gocek, mettant en cause Israël. L'arbre de transmission a été endommagé, selon les organisateurs, compromettant l'équilibre du navire qui aurait pu prendre de la gîte et sombrer.
Rare soutien gouvernemental pour la flottille, le Premier ministre irland