Depuis l'audience du 6 juin, date à laquelle Dominique Strauss-Kahn a plaidé non coupable des charges d'agression sexuelle qui pèsent contre lui, ils épluchent le dossier de l'accusation. Méticuleusement, William Taylor et Benjamin Brafman, les avocats de DSK, pèsent chacun des éléments de preuve dont dispose le bureau du procureur du comté de New York, Cyrus Vance Jr. Et seraient déjà à l'offensive, prêts à remettre en cause une partie de la procédure.
Vitre sans tain. Ainsi, selon des informations obtenues par Libération, la défense de l'ex-patron du FMI pourrait, dès la prochaine audience prochaine, le 18 juillet, essayer de contester la légalité de la séance d'identification de DSK organisée le dimanche 15 mai, au lendemain de son arrestation. Ce jour-là, vers 16 heures, il avait été placé par la police de New York au milieu de quatre autres hommes à la Special Victims Unit, un commissariat spécialisé dans les affaires de mœurs, dans l'est de Harlem. La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn d'avoir tenté de la violer dans la suite 2 806 de l'hôtel Sofitel l'avait alors identifié derrière un miroir sans tain.
Or, les avocats de DSK s’intéressent de près à deux autres moments clés du jour de l’interpellation, le samedi 14 mai. Le compte rendu des événements, publié le 16 juin par le bureau du procureur, montre ainsi que ce samedi-là, à environ 14 h 30, la jeune femme a identifié DSK une première fois, quand les membres de la