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«On a toujours gardé de l'optimisme»

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Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier. (Charles Platiau / Reuters)
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publié le 30 juin 2011 à 7h11
(mis à jour le 30 juin 2011 à 12h42)

«On est très, très heureux.» Les deux journalistes français, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, libérés hier mercredi après 18 mois de captivité en Afghanistan, sont arrivés ce jeudi peu avant 9 heures à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris. Leur avion a atterri vers 8h45. Ils ont d'abord retrouvé leur famille, ont rencontré le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla, puis se sont adressés à la presse. Visiblement en très bonne forme, plaisantant même, les deux journalistes ont répondu aux questions.

«Les 15 derniers jours on sentait que ça bougeait. Jusqu'au dernier moment on s'est dit: c'est bon ? c'est pas bon ? c'est bon ?», a raconté Hervé Ghesquière. «On nous a emmenés dans une voiture : "Ne vous inquiétez pas ça va très bien se passer." Il y a eu un petit moment de flottement, on nous a mis dans un 4x4 blindé, et là on est enfin rentrés dans la base. A l'ambassade on s'est posés, on a longuement discuté avec l'ambassadeur, on a surtout pu discuter avec nos familles. C'est un vrai soulagement.»

Stéphane Taponier: «On savait qu'on ne risquait pas notre vie parce qu'on représentait quelque chose, on a toujours gardé de l'optimisme. On savait pas combien de temps ça allait durer mais on pouvait tenir encore.»

(Photo Gonzalo Fuentes / Reuters)

L'un comme l'autre ont assuré ne pas avoir été maltraités: «Jamais on a été menacés, on n'a pas été frappés, on n'a pas été attachés. Mais on était enfermés 23h45 sur 24, avec très peu à manger, t