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Vers une taxe sur les transactions financières en Italie?

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Une taxe de ce type a existé par le passé mais elle avait été définitivement supprimée en 2007. Le plan d'austérité italien la remet au goût du jour.
Silvio Berlusconi (g) et son ministre des Finances Giulio Tremonti, le 21 juin 2011 à la Chambre des députés italienne. (© AFP Andreas Solaro)
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publié le 30 juin 2011 à 10h28
(mis à jour le 30 juin 2011 à 11h35)

Le gouvernement italien doit approuver ce jeudi l'instauration d'une taxe de 0,15% sur les transactions financières dans le cadre de son nouveau plan d'austérité, a-t-on appris de source gouvernementale.

Une taxe de ce type a existé par le passé en Italie mais elle avait été définitivement supprimée en 2007, selon le quotidien Il Sole 24 Ore.

Cette mesure, qui permettra de dégager de nouvelles recettes afin de réduire le déficit italien, s'inscrit dans le cadre de la volonté européenne d'instaurer une telle taxe, a noté la source gouvernementale.

Cure d'austérité

La Commission européenne a décidé, mercredi, de proposer l'introduction d'une taxe sur les transactions financières afin d'alimenter le futur budget de l'UE. L'instauration de cette taxe est vivement critiquée par les milieux financiers italiens.

"Dans un marché global comme le marché financier, toute augmentation des coûts dérivant d'une mesure en vigueur uniquement sur un seul territoire national aurait l'effet d'amener les investisseurs à opérer sur les marchés étrangers ou via des intermédiaires étrangers", a dénoncé Michele Calzolari, président d'Assosim, association des intermédiaires financiers, cité dans Il Sole.

Le gouvernement italien, qui se réunit à partir de 13h GMT pour adopter son plan d'austérité, doit également approuver une hausse de la taxe sur les bénéfices tirés par les banques de leurs activités sur les marchés financiers, a ajouté ce