Le vote du plan d'austérité grec va permettre de débloquer dès samedi de l'argent frais permettant d'éviter dans l'immédiat une faillite d'Athènes qui aurait des conséquences gravissimes pour la zone euro, toujours pas tirée d'affaire durablement.
Un accord de principe a été trouvé sur le déblocage de la prochaine tranche des 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans promis dans le cadre du premier plan de sauvetage grec il y a un an, ont indiqué vendredi des diplomates européens.
La décision formelle sera prise samedi à partir de 16H00 GMT par les ministres des Finances de la zone euro lors d'une conférence téléphonique, a indiqué le porte-parole du président de leur forum (Eurogroupe), Jean-Claude Juncker.
La part européenne de la tranche représente 8,3 milliards d'euros de prêts. Le Fonds monétaire international, qui doit rajouter 3,7 milliards, a également estimé jeudi pouvoir les débloquer "bientôt".
La Grèce, assommée par son énorme dette, a absolument besoin de cet argent pour faire face à ses obligations de remboursement autour de la mi-juillet.
Elle vient de remplir la condition posée par ses bailleurs de fonds: son Parlement a