Les Marocains se rendent aux urnes vendredi pour se prononcer sur une nouvelle constitution octroyée par le roi, qui vise à rééquilibrer les pouvoirs au profit du Premier ministre, le roi restant omniprésent dans le jeu politique.
Malgré des oppositions et des appels au boycott, le roi, au pouvoir depuis 1999, est quasiment assuré de voir son texte adopté.
Les médias publics, les principaux partis politiques, les grands syndicats et les mosquées du royaume ont invité à voter «oui».
Le «mouvement du 20 février», qui coordonne les manifestations depuis quatre mois, appelle à boycotter le scrutin.
Le vote débutera à 8h locales (7h GMT) et prendra fin à 19h (18h GMT) sans possibilité de prorogation, selon le ministère de l'intérieur.
La principale interrogation concerne le taux de participation à ce référendum, le premier du règne de Mohammed VI.
Le scrutin est ouvert à plus de 13 millions de Marocains de plus de 18 ans qui devront répondre par «oui», «non» ou déposer un bulletin blanc au projet.
Le projet vise à «consolider les piliers d'une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale», avait déclaré Mohammed VI dans un discours à la nation le 17 juin.
Le projet prévoit également la création d'un Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, présidé par le