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Libération

DSK: le chef de la sécurité d'Accor balaie la thèse du complot

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C'est lui, René-Georges Querry, qui a prévenu, dans la nuit du 14 au 15 mai, les autorités françaises de l'arrestation de l'ex-patron du FMI à New York.
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publié le 9 juillet 2011 à 19h31

Le responsable de la sécurité du groupe hôtelier Accor, qui a prévenu dans la nuit du 14 au 15 mai les autorités françaises de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York, balaie dans un entretien au Journal du Dimanche la thèse du complot ourdi à Paris.

«Quant à prétendre que l'on aurait, depuis Paris, influencé la police new-yorkaise, c'est du délire!», s'insurge René-Georges Querry, responsable de la sécurité du groupe, propriétaire du Sofitel, où une femme de chambre a accusé DSK d'agression sexuelle.

Il y a quelques jours, René-Georges Querry avait expliqué à l'AFP qu'après avoir appris l'arrestation de DSK par l'équipe de l'hôtel new-yorkais, il avait «appelé l'Elysée peu après 23H45 (heure française, 21H45 GMT), en l'occurence Ange Mancini», coordinateur national du renseignement. Tous deux anciens policiers, les deux hommes se connaissent.

Ce coup de fil entre Querry et Mancini est donc intervenu environ trois heures après l'arrestation de DSK à bord d'un avion d'Air France qui s'apprêtait à décoller pour Paris, et peu avant que les grands médias américains commencent à faire état de l'interpellation.

Selon une source proche du dossier, Ange Mancini a alors prévenu le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Christian Frémont.

Le ministre de l'Intérieur Claude Gu