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Analyse

Dette américaine: «le défaut de paiement n'est ni économique ni financier, il est politique»

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Barack Obama a appelé ce lundi au compromis, demandant «un accord le plus large possible» avec les républicains.
Barack Obama avec le président républicain de la chambre des représentants John Boehner et la leader de la minorité démocrate Nancy Pelosi, le 10 juillet 2011 à la Maison Blanche. (AFP Mandel Ngan)
par Valentine Pasquesoone
publié le 11 juillet 2011 à 17h58
(mis à jour le 11 juillet 2011 à 19h11)

14.294 milliards de dollars. En mai dernier, le montant de la dette publique aux Etats-Unis a atteint une limite: celle du plafond autorisé par les parlementaires, situé à 12.294 milliards de dollars. Alors que le président Barack Obama a proposé, en avril dernier, un plan de réduction du déficit de 4000 milliards de dollars en dix ans, les républicains ont décidé d'y renoncer, préférant négocier sur une base plus réduite - de 2000 à 3000 dollars.

Pendant ce temps, le doute persiste sur la stabilité de l'économie américaine. Dans une interview donnée ce dimanche à la chaîne de télévision américaine ABC, Christine Lagarde, fraîchement nommée à la tête du FMI, a fait part de ses inquiétudes quant aux conséquences d'un éventuel défaut de paiement aux Etats-Unis: "des hausses des taux d'intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables" pour l'économie américaine, comme mon