Les rebelles de l'Est libyen progressent lentement en direction du site pétrolier de Brega et ceux de l'Ouest consolident leurs positions, tandis que le dirigeant Mouammar Kadhafi répète qu'il ne quittera "jamais" le pays.
"Nous avançons et nous sommes très près de Brega", a déclaré Moustafa El-Sagezli, membre du conseil militaire de la rébellion, alors que 3000 hommes fidèles au colonel Kadhafi sont retranchés dans le centre-ville.
L'offensive, lancée jeudi soir par les rebelles par le sud, le nord et l'est de Brega, a fait au moins 12 morts et 178 blessés parmi les insurgés. Et elle est ralentie par des centaines de mines et la découverte samedi de tranchées défensives creusées autour de la localité et remplies de produits inflammables.
Les insurgés n'étaient pas en mesure de préciser la nature de ces produits chimiques, mais cette tactique aux abords de l'important site pétrochimique de Brega leur faisait redouter un éventuel sabotage des installations pétrolières.
En plus d'alimenter les insurgés en hydrocarbures, le site niché à la pointe sud-est du Golfe de Syrte permettrait à la rébellion, s'il est pris en bon état, d'améliorer sa situation financière en exportant du pétrole.
Le groupe de contact réuni vendredi à Istanbul a en effet reconnu le Conseil national de transition (CNT), la représentation politique de la rébellion, comme "autorité gouvernementale légitime" en Libye, lui permettant de lier des relations économiques avec l'étr