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Libération

Le procès par contumace de Ben Ali reporté d'une semaine

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L'ancien président tunisien, réfugié en Arabie Saoudite, et deux de ses proches sont poursuivis dans deux affaires de corruption et de fraude immobilière.
Des policiers devant le tribunal de Tunis à l'ouverture du procès de Ben Ali, le 20 juin. (© AFP Fethi Belaid)
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publié le 21 juillet 2011 à 11h34
(mis à jour le 21 juillet 2011 à 14h33)

Le troisième procès par contumace de l’ancien président tunisien Ben Ali, jugé jeudi avec deux de ses proches pour corruption et fraudes immobilières a été reporté d’une semaine.

Ce report, inscrit par les greffiers du tribunal, intervient à la demande des avocats de la défense.

A l'ouverture de l'audience, le président de la 6e chambre criminelle du tribunal de première instance, Adel Jridi, avait constaté que les accusés étaient «absents malgré l'émission de mandats d'arrêt internationaux et demande d'extradition» contre Ben Ali, ayant fui avec son épouse, le 14 janvier en Arabie Saoudite, sous la pression de la rue.

Le président déchu devait être jugé dans une première affaire pour «abus de pouvoir» autorisant «personnellement l'acquisition «frauduleuse» d'un terrain dans un quartier huppé de Tunis, en faveur de sa fille Nesrine et son époux Sakhr el-Materi, en fuite au Qatar, pour un montant nettement inférieur aux prix courants.

La deuxième affaire concerne la cession, sur «intervention personnelle» de l’ancien dictateur, d’un terrain en faveur d’une société appartenant à Sakhr el-Materi et initialement destiné à être aménagé en espace vert.

Des avocats commis d’office pour la défense Ben Ali et un autre, Hosni Beji, mandaté ce jour même par la fille et le gendre de Ben Ali ont tous demandé le report des audiences pour préparer la défense de leurs clients.

Les trois accusés sont passibles de dix ans de prison dans chacune des deux affaires, selon le code pén