La catastrophe ferroviaire de Wenzhou (est), dans laquelle 36 personnes ont péri et près de 200 ont été blessées, fait grandir les inquiétudes sur la sûreté des trains à grande vitesse en Chine, qui ont connu ces dernières années un développement effréné.
Samedi soir, le train à grande vitesse D301 reliant Pékin à Fuzhou (sud-est) sur plus de 2.200 km a été percuté par l’arrière par un autre TGV alors qu’il se trouvait à l’arrêt sur un viaduc après une panne de courant. Quatre voitures du train ont été précipitées en contrebas par le choc.
"Lorsque j’ai acheté un billet hier je me demandais si je n’aurais pas mieux fait de prendre un bus. J’ai finalement choisi le train parce que c’est plus rapide", a déclaré lundi un voyageur âgé de 47 ans, Yu Dabao, à la gare de Wenzhou. Il a précisé avoir "choisi un siège au milieu du train".
Le gouvernement a promis dimanche qu’il allait entreprendre une révision à grande échelle de la sûreté des trains. Trois responsables des chemins de fer ont été limogés, dont le chef du bureau régional de Shanghai, chargé du tronçon sur lequel s’est produit l’accident, dans la banlieue de Wenzhou (est).
"Un accident d’une telle ampleur ne serait dû qu’à la météo et à des facteurs techniques? Personne ne va le croire", a déclaré sur son microblog Cai Qi, un responsable de la province du Zhejiang, où se trouve Wenzhou, cité par