C’est un vendredi de fin juillet, les bureaux dans le quartier des ministères se vident en ce début d’après-midi. Il y a là, dans un mouchoir de poche, le siège du gouvernement, le ministère de la Justice, du Pétrole et de l’Energie, et les bureaux de celui de l’Industrie et du Commerce. Des bâtiments aux parois de verre, qui donnent sur une petite place, à quelques rues seulement du Stortinget (le Parlement norvégien) et des boutiques de la grande rue commerçante Karl-Johans Gate. Là débute la plus grave tragédie qui a touché la Norvège depuis la Seconde Guerre mondiale.
15 h 24 Un homme vêtu d'un uniforme de policier est vu par des témoins près d'un véhicule de couleur sombre, aux alentours du ministère du Pétrole et de l'Energie.
15 h 26 Une voiture piégée explose. Le siège du gouvernement et plusieurs ministères sont dévastés. Des débuts d'incendies se déclarent dans les bâtiments qui abritent les bureaux du Premier ministre et celui du ministre du Pétrole et de l'Energie. Des gens courent dans tous les sens, en sang.
15 h 58 Le cabinet du Premier ministre travailliste, Jens Stoltenberg, indique à l'agence de presse norvégienne NTB que le chef du gouvernement ne se trouvait pas dans son bureau au moment de l'explosion et qu'il est en sécurité.
16 h 45 La radio NRK annonce que l'explosion dont l'origine reste inconnue dans le centre d'Oslo a fait au moins 1 mort.
17 heures Un homme, vêtu d'un