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Scandale des écoutes téléphoniques: Blair pense ne pas avoir été victime

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Tony Blair le 27 juin 2011 à New York. (© AFP Jason Kempin)
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publié le 26 juillet 2011 à 8h04

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a qualifié mardi en Australie de «méprisables» les écoutes téléphoniques du groupe de presse de Rupert Murdoch, estimant qu'à son avis il n'en avait pas été la cible.
«Evidemment ce qui est arrivé avec ces écoutes est plutôt méprisable», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Melbourne avec le Premier ministre d'Australie, Julia Gillard.

L'ancien dirigeant britannique a déclaré qu'il était important que l'enquête «aille jusqu'à son terme pour connaître ce qui s'est passé» après ce scandale ayant révélé que News of the World, fermé depuis, avait mis sur écoutes les téléphones de personnalités.

Blair sans portable

Tony Blair a cependant déclaré qu’il ne pensait pas figurer au rang des hommes politiques victimes du journal, car il n’avait pas de téléphone mobile quand il était chef du gouvernement entre 1997 et 2007.

«Quand j'étais Premier ministre du Royaume-Uni, je n'ai jamais eu de téléphone mobile, ce qui a été a posteriori un réel avantage pour moi», a-t-il déclaré.

«Donc je n'ai jamais pensé qu'il serait possible de me mettre sur écoutes. Mais à vrai dire, je n'en sais rien».
L'ancien leader travailliste a refusé de dire si, selon lui, Rupert Murdoch, né en Australie, devait ou pas quitter la tête de son groupe de médias.

«Tout le monde admet que le piratage du téléphone de cette pauvre jeune fille était méprisable», a déclaré M. Blair, faisant allusion au piratage de la boîte