Le Congrès américain restait divisé mardi au lendemain d’un nouvel appel au compromis du président Barack Obama qui a exhorté les républicains à agir pour éviter un défaut de paiement après le 2 août, dont les conséquences économiques pourraient être graves.
D'un côté, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a insisté mardi sur son plan, une «approche raisonnable» selon lui pour éviter le défaut de paiement.
De l'autre, le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a défendu son projet concurrent. «Le plan du Sénat est le seul vrai compromis que nous ayons au Congrès aujourd'hui, et c'est la meilleure chance d'éviter une crise économique dans une semaine», a estimé M. Reid.
Lundi soir, M. Obama avait appelé ses compatriotes à faire pression sur le Congrès, où ses adversaires sont majoritaires à la Chambre. Il a apparemment été entendu, puisque plusieurs sites internet d’élus paraissaient bloqués mardi en raison d’un trafic trop élevé, tandis que le standard du Congrès signalait un volume d’appels inhabituel.
Malgré l'approche de la date fatidique, la Maison Blanche s'est dite «confiante». «Tout en restant confiants, nous comprenons aussi qu'il y ait une certaine angoisse car nous poussons les choses jusqu'à la dernière minute», a regretté le porte-parole de la présidence, Jay Carney.
«La triste vérité est que le président (…) veut un chèque en blanc», avait lancé lundi soir M. Boehner.
Le plan de